Le vice-président fribourgeois Michel Volet a poussé un juron à l’issue du derby des Zaehringen avant d’encourager les joueurs à leur retour au vestiaire et de s’en aller pour laisser le champ libre à Charles Phillot. Le président a été le premier Dragon à se présenter devant la presse.

- Charles Phillot, quel est votre sentiment après ce neuvième revers en douze matches «salué» par les sifflets du public?

Une victoire aurait été tellement belle… Mais soyons réalistes: tout ne peut pas changer d’un coup de baguette magique! Le choc psychologique n’a pas eu lieu, il faut l’admettre. Sur la glace, nous avons été par moments en très grande difficulté, mais nous avons aussi manqué de chance et de réussite devant la cage adverse. Le match n’était pas bon, mais pas foncièrement mauvais non plus. Les sifflets n’étaient pas très fair-play. Ils ne contribuent en tout cas pas à améliorer les performances de l’équipe.

- Gottéron est lanterne rouge. Comment le vivez-vous?

Cette dernière place est une position que Gottéron n’a pas occupée depuis longtemps. La situation est critique, délicate. Mais revenir dans les huit premiers pour disputer les play-off est encore possible. Il nous faut un entraîneur extrêmement compétent.

- L’avez-vous trouvé?

Les recherches sont intensives et les discussions se poursuivent. Il faut un entraîneur capable de faire ressortir les qualités du groupe, de créer une homogénéité et de réinstaurer la confiance. Il n’est pas exclu que le nouvel entraîneur soit derrière le banc samedi (match contre Davos, n.d.l.r.).