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Hook, Line & Sinker, des décibels au service du bilinguisme

De g. à d. Martino, Samuel, Benjamin, à la sortie d’un concert privé. © Nico Schnarrenberger
De g. à d. Martino, Samuel, Benjamin, à la sortie d’un concert privé. © Nico Schnarrenberger
Publié le 25.09.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur » Avec déjà un album enregistré en studio et un deuxième sur l’établi, le jeune trio stoner Hook, Line & Sinker ne chôme pas. Rencontre avec les protagonistes du groupe fribourgeois, basés des deux côtés de la Sarine.

Tout commence en octobre 2016, lorsque Samuel Riedo, bassiste de 22 ans, propose à Benjamin Schneuwly, 26 ans et batteur, de monter un projet en duo. En empruntant leur nom à une chanson du groupe anglais Royal Blood, ils confirment leur direction musicale: un combo basse-batterie musclé.

Ayant déjà joué ensemble au sein d’une autre formation, les deux compères se connaissent bien et les morceaux ne tardent pas à affluer. «Composer à deux plutôt qu’à cinq rend le processus créatif plus efficace. On peut très vite approfondir ou mettre de côté une idée selon l’envie de l’un ou l’autre», explique Benjamin. Ainsi, trois mois après leurs débuts, ils prennent le chemin du studio de la Fonderie à Fribourg pour enregistrer le fruit de leurs efforts, qu’ils vernissent le 23 août 2017 au Bad Bonn en première partie des Fribourgeois de Fensta.

Presque une année et quelques concerts dans la région – notamment au Nouveau Monde – plus tard, ils sont rejoints en mars 2018 par le guitariste de 22 ans Martino Lepori. «Samuel et moi, on s’est rencontrés à la Gustav Académie. Je joue de la basse dans d’autres groupes, alors quand Samuel m’a proposé de venir jamer avec ma guitare dans leur local, je n’ai pas réfléchi très longtemps avant de traverser le Röstigraben», raconte Martino, seul Romand du groupe.

Malgré la barrière de la langue, le désormais trio ne semble pas avoir freiné son rythme de croisière. «Avec une guitare, nos compositions ont gagné en dynamisme et en mélodies. Et puis, cette petite difficulté nous motive à plus jouer que parler», rigole Benjamin.

Ainsi, le leitmotiv n’a pas changé: créer le plus de morceaux possible en prévision d’une nouvelle session d’enregistrement. «Dans l’idéal, on aimerait avoir une vingtaine de morceaux prêts pour le premier trimestre de 2019, histoire de sélectionner le meilleur au moment voulu», précise Martino. En attendant, le trio teste sa nouvelle formule en live dans son local à l’occasion de concerts privés et sur les petites scènes locales. Ils seront d’ailleurs en concert demain soir au XXe à Fribourg. «Il y aura beaucoup de décibels», conclut Samuel.

Nico Schnarrenberger

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