La Liberté

Il a sonné l’heure de choisir

Publié le 28.09.2021

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Qui l’eût cru? Depuis le 13 septembre, au pays de la tolérance et des compromis, les restaurateurs doivent jouer les cerbères devant leurs établissements avant d’accorder le gîte et le couvert à leurs clients et il faut, non pas répondre à une énigme du Sphinx, mais présenter un QR code pour aller voir Œdipe roi.

Bien que cela ne semble plus étonner ni choquer grand monde, n’irions-nous tout de même pas un peu trop loin? Je le précise à toutes fins utiles, je ne suis pas complotiste ou anti-vaccin. Néanmoins, je m’interroge sur la proportionnalité de ces mesures. Notre lutte frénétique, contre un ennemi aussi insaisissable qu’invisible, ne s’apparente-t-elle pas à une chimère?

Davantage que nos poumons, ce virus, ou plutôt ce que nos dirigeants en font, n’est-il pas en train de consumer les reliquats de liberté, d’humanité, de sens de la raison et de la mesure qui constitu(ai)ent le ciment de nos démocraties? Voulons-nous vraiment d’une société qui impose à ses citoyens de se faire injecter une substance ou de se faire enfiler un coton-tige dans le nez pour s’asseoir sur les bancs des universités? Heureusement, cet épineux dilemme ne se posera bientôt plus pour la plupart d’entre nous, la 2e solution sera réservée à ceux qui en ont les moyens financiers.

Cher Conseil fédéral, cher M. Berset, pour ma part, j’ai choisi. Vos pressions ne m’intimident pas davantage que vos arguments ne me convainquent. Pour l’instant, je renoncerai aux plaisirs de la vie que vous m’interdisez. Il faut parfois placer ses principes au-dessus de ses désirs.

Jean-Baptiste Guillet,

Mannens

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