«Il faut arrêter le massacre!»
Propos recueillis par Christian Campiche
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La chasse aux journalistes s'est ouverte le 11 septembre 2001 et, depuis, elle se déroule dans l'indifférence quasi générale. «Or le journaliste a une mission essentielle dans l'exercice des droits démocratiques: il doit informer, quels que soient les pressions, les menaces, les risques», écrit Blaise Lempen dans son dernier livre, «Massacres sans témoins», paru aux éditions Xenia.
Blaise Lempen, vous êtes correspondant de l'Agence télégraphique suisse à l'ONU à Genève et cofondateur de Presse Emblème Campagne (www.pressemblem.ch). Le déclic a été la guerre en Irak.
Blaise Lempen: Oui, un conflit que l'on peut comparer à la guerre du Vietnam. Avec quelques collègues journalistes au Palais des Nations, nous avons lancé la campagne en 2003 à la suite d'un événement précis, l'attaque de l'hôtel Palestine dans lequel étaient réfugiés les correspondants des médias en Irak. L'idée est de renforcer la protection des journalistes dans les z