La Liberté

Il faut quand même remettre l’arbre au milieu de la forêt…

Publié le 15.02.2022

Temps de lecture estimé : 1 minute

En réponse à la lettre de Mme Cap du 8 février qui critique l’exploitation forestière notamment, je reste pantois devant les personnes qui entendent gémir, voire crier les arbres avant leur abattage.

Il y a certes interaction entre les végétaux, mais cette vision sort à mon avis de l’imaginaire. Mon imaginaire à moi, c’est plutôt l’arbre qui, après avoir été soigné et protégé par des forestiers-bûcherons bien intentionnés, a atteint sa maturité. Il est temps pour lui de faire place à de jeunes congénères.

Un bûcheron l’abattra et le façonnera. Puis le scieur le mettra en valeur. L’écorce sera utilisée pour des ornements, la sciure récupérée et conditionnée en pellets, la bille sera taillée pour la charpente de l’école du village, le solde sera façonné pour de la menuiserie et les chutes seront déchiquetées en plaquettes pour le chauffage à distance. Toutes ces étapes créent de la valeur ajoutée, de l’emploi régional et des possibilités de formation pour nos jeunes.

Voilà pourquoi nos forêts sont exploitées dans mon imaginaire. Je précise que je soutiens le rôle social de la forêt, mais elle n’appartient pas qu’aux promeneurs, elle fait partie du tissu économique.

Quant à l’exploitation de la forêt de Verdilloud, renseignements pris auprès du forestier, ces épicéas ont été coupés pour favoriser la biodiversité. Je soutiens une exploitation raisonnée de nos forêts tout en maintenant ses rôles d’accueil, de protection et de biodiversité.

Dominique Zamofing, député Le Centre, membre du Club du bois et de la forêt,  Posieux

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