Hier, la presse italienne tirait à boulets rouges sur Gian Piero Ventura, posant déjà la question de sa succession. «C’est normal. Dans ce genre de situation, c’est le sélectionneur qui paie, lâche Uli Forte, entraîneur italo-suisse du FC Zurich. Mais le problème est plus profond, c’est un problème de philosophie.» Pour remplacer le coach de 69 ans, les médias transalpins rêvent d’un retour d’Antonio Conte, actuellement à Chelsea mais dont le contrat arrive à échéance à la fin de la saison, de Carlo Ancelotti, libre mais courtisé par Arsenal, de Massimiliano Allegri, actuellement à la Juventus, ou de Roberto Mancini, à la tête du Zénith Saint-Pétersbourg. «Depuis Marcello Lippi en 2006 (victoire à la Coupe du monde, ndlr), aucun sélectionneur n’a vraiment réussi mis à part Antonio Conte, analyse Uli Forte. Il faut un entraîneur qui sache mettre en place un football moderne, un sytème moderne et, surtout, intégrer les jeunes et leur donner des responsabilités. Même si la génération d