La Liberté

Il n’y a pas de droit à l’enfant

Publié le 16.09.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

Tout le monde semble abonder dans le sens d’un «Oui, je le veux» enfin légitimement accordé aux homosexuel(le)s comme il est reconnu aux couples traditionnels depuis des lustres. Mais la modification du Code civil proposée comporte un aspect totalement passé sous silence qui mérite un débat de fond et surtout beaucoup de recul. Il s’agit des enfants conçus dans le cadre du mariage, qui vise justement à les protéger.

Quel que soit le couple, la biologie exige un principe mâle et un principe femelle. Deux femmes ne peuvent procréer ensemble naturellement, ni deux hommes. Ce n’est pas une injustice, c’est la nature. Ce que la loi introduit discrètement par le biais d’un titre trompeur «Mariage pour tous», c’est le droit à l’enfant qui n’existe ni pour les hétéros, ni pour les homosexuel(le)s.

Tout ce que la science permet n’est pas forcément souhaitable et les droits de l’homme soulignent que la dignité de l’humain (ne pas être traité comme une chose) doit être respectée absolument. Or, avec cette loi, on ne parle pas de l’amour légitime entre deux êtres qui, lui, est respectable, mais on ajoute le droit des parents d’exiger d’avoir un enfant par tous les moyens. Un enfant objet qui perdra la trace de son père, filiation que la science reconnaît pourtant comme structurante, mais qui est là complètement chamboulée.

Cette modification du Code civil n’est pas la bonne, ni pour les homosexuel(le)s, ni pour les hétéros, c’est pourquoi je la refuserai.

Bernhard Hugo,

Domdidier

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