Voilà un an que le Covid-19 a fait son apparition chez nous. Méconnaissance de la maladie oblige, il a fallu d’abord prendre dans l’urgence des mesures de sécurité plus ou moins bien adaptées. Cependant nous savons maintenant comment la maladie se propage et pour qui elle est dangereuse.

En Suisse, en 2020, environ 7300 personnes, d’une moyenne d’âge de 85 ans, sont décédées du Covid. Saviez-vous qu’en 2015, la Suisse a compté un surplus de 4000 décès à cause de la grippe saisonnière? Saviez-vous que chaque année environ 3000 personnes décèdent du cancer du poumon dans notre pays?

Je fais le vœu que le monde médical et les autorités prennent de la hauteur et qu’ils pèsent le pour et le contre de toutes les mesures prises, car aujourd’hui je pense que les «remèdes» font davantage de dégâts que le Covid, en particulier auprès des jeunes. Il est grand temps de penser à la santé au sens large.

Protégeons bien sûr les personnes à risque, mais n’arrêtons pas de vivre par peur d’être mis en quarantaine ou d’être dénoncés plus que par peur d’être contaminés ou de mourir. Cessons de regarder les courbes plus ou moins exponentielles des cas liés aux divers variants du Covid, mais basons-nous plutôt sur les cas graves d’hospitalisation et le nombre de décès. Le gros problème de notre monde actuel est la surinformation sensationnelle de toutes sortes et l’envie de contrôle à outrance.

Que les personnes qui le désirent se vaccinent et immunisons-nous naturellement. Apprenons à vivre avec ce virus, car sinon nous en aurons pour très longtemps à rester dans ce no man’s land de la vie.

Hervé Tissot, Cousset