Il y a aussi de quoi s’indigner
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Les centaines de crimes contre l’humanité commis par l’Etat hébreu contre les Palestiniens commencent à faire la une des journaux. Votre article du 28 avril cite l’ONG Human Rights Watch, dénonçant la politique d’Israël envers les Palestiniens.
On cherche à les faire partir, les anéantir, en utilisant le déni de résidence, les transferts forcés, la suspension des droits civils, les arrestations et l’emprisonnement de milliers de personnes, l’émigration sans retour possible, l’interdiction de l’utilisation de l’eau de pluie, l’assèchement des puits palestiniens par la captation plus profonde des sources par les colons, l’appropriation des terres abandonnées par manque d’eau si elles ne sont pas travaillées durant trois ans, la colonisation effrénée en dépit des injonctions du Conseil de sécurité, la construction du mur sans scrupule ni limite aucune, l’accès limité au vaccin contre le Covid-19, etc.
Ce mur de la honte, bientôt terminé, s’étendra sur 773 km, isolant 13% du territoire de la Cisjordanie. Plus de 73 000 ha de terres volées. J’ai vu à deux reprises cette situation dramatique. Alors je demande aux jeunes, qui ont su si bien s’investir pour le climat, d’entreprendre aussi une lutte pour la Palestine. Cet appel s’adresse aussi à vous tous.
Pourquoi les citoyens non violents d’Israël ne parlent-ils pas? Lisez le livre de Vera Baboun, Pour l’amour de Bethléem, ma ville emmurée. Maire de la ville, elle témoigne, et cela m’a arraché des larmes. Je crois en la force de l’information. Le peuple doit agir si nos autorités restent silencieuses.
Roland Macherel, Fribourg