«Mme Mamié (11.10), toute question mérite réponse. En l’occurrence, vous en avez au moins posé deux, dont la première était un véritable roman-fleuve… Je ne suis pas végétarienne, je n’ai jamais mangé de «chasse» et très peu de viande d’animaux de rente.

En outre, je ne porte pas et je ne porterai jamais de fourrure, même pas sous forme de col. En pleine ville de Fribourg et au 6e étage, je me vois mal nourrir des renards. Là, votre allusion est à côté de la plaque!

Je pense que les animaux sauvages se débrouillent très bien par eux-mêmes. Pour réguler leur nombre, ils ont des ennemis naturels qui sont, par exemple, les loups et les lynx (détestés par les chasseurs, auxquels ils feraient «concurrence»).

Les animaux sauvages n’ont donc nul besoin du trublion qu’est l’homme. Si nous les laissions vivre dans un environnement acceptable, non détruit et réduit par les humains jour après jour, il n’y aurait pas de problème, avec des gardes-faune pour superviser le tout.

Madame, laissez votre bon sens reprendre le dessus, en laissant les salades de côté…

Michèle Savary-Chatton,

Fribourg