Interdite, l'association négationniste Vérité et Justice renaît en Roumanie
Patrick Vallélian
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Dissoute en Suisse en 2002 par la justice fribourgeoise, l'association négationniste Vérité et Justice (V&J) a repris du service au pays de Dracula. Avec à sa tête le Valaisan René-Louis Berclaz, qui a habité plusieurs années à Châtel-Saint-Denis, et Georges Piscosi Danesco, un Franco-Roumain établi dans l'ouest de la Roumanie. C'est d'ailleurs au domicile de Danesco, pointure du mouvement néonazi européen et propriétaire de la «Maison verte», un centre culturel local, que les deux hommes ont établi le siège de leur association qui a pour but de propager des idées niant le génocide juif durant la Seconde Guerre mondiale. Contacté sur place par courrier électronique, René-Louis Berclaz ne cache pas qu'il continue son travail de révision de l'histoire de la Shoah, même si ce dernier lui a valu d'être condamné à plusieurs reprises par la justice helvétique pour discrimination raciale. Il a même purgé une peine de prison ferme de dix mois en Suisse en 2005.
Croix gammée sur le