«2018 sera cruciale»
Walid Phares, ex-conseiller de Donald Trump, dresse un bilan contrasté de l’an un du président
Propos recueillis par Thierry Jacolet
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Etats-Unis » Un test cognitif l’a confirmé mardi: Donald Trump a toute sa tête. C’est dire s’il s’est rendu compte depuis longtemps qu’il est plus facile de gagner une élection que de gouverner. Une année après son entrée à la Maison-Blanche, le président américain défend un bilan tellement maigre qu’il tente de le gonfler à grand renfort de tweets et de déclarations à l’emporte-pièce.
L’entrepreneur démolisseur continue de faire table rase de l’héritage de Barack Obama, jusqu’à décrédibiliser le statut des Etats-Unis sur la scène internationale. «America first» («D’abord l’Amérique»), certes, mais que fait-il du reste du monde? Réponse avec Walid Phares, son ex-conseiller aux affaires étrangères duran