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Abdeslam défie la justice par le silence

Le seul survivant des commandos djihadistes de 2015 à Paris refuse de parler. Vingt ans de prison requis

Willy Le Devin

Publié le 06.02.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Bruxelles »   Salah Abdeslam, dernier survivant des commandos djihadistes de novembre 2015 à Paris, a défié la justice hier à l’ouverture de son premier procès à Bruxelles. La justice a requis 20 ans de prison contre lui et un complice. Les deux hommes devaient répondre devant la justice belge de la fusillade contre la police survenue à Bruxelles à la fin de la cavale de Salah Abdeslam en mars 2016.

Mais hier, l’événement a duré à peine une minute. Une minute d’une diatribe féroce, récitée avec les tripes. Il est 11 heures, Salah Abdeslam, s’emporte: «Je garde le silence, c’est mon droit. Cela ne fait pas de moi un coupable. Le silence est ma façon de me défendre.» Développant des trésors de prévenance pour inciter le seul survivant du commando des attentats du 13 novembr

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