Au pays de l’autonomie
La Chine risque fort de remporter la bataille des véhicules sans conducteur. Les Européens le savent
Julie Zaugg
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Automobile » «Nous sommes allés faire un petit tour en voiture et nous en sommes revenus en un morceau», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel au début juillet. Elle venait de tester un véhicule autonome en compagnie du premier ministre chinois Li Keqiang. Cette promenade avait pour but d’annoncer une collaboration entre BMW et le géant chinois de la technologie Baidu sur la plateforme Apollo, un logiciel open source destiné aux voitures autonomes.
Lancée par Baidu en juillet 2017, celle-ci regroupe 118 partenaires. Un autre groupe automobile allemand, Daimler, l’a rejointe en décembre dernier. Ford, Microsoft, Blackberry, Bosch, Continental, les producteurs de puces informatiques Nvidia et Intel, le fabricant de GPS TomTom et le service de taxis à la demande singapourien Grab y sont aussi associés.
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