Diplomatie » Ignazio Cassis avait brisé la glace à l’automne. Avant son départ du Conseil fédéral à la fin de l’année, Alain Berset dispose de quelques mois pour réchauffer des relations bilatérales plutôt glaciales avec Emmanuel Macron. Ses liens personnels tissés avec le chef de l’Etat pendant la crise sanitaire ne seront pas de trop pour tourner définitivement la page sur la décision helvétique d’acheter le F-35 américain aux dépens du Rafale tricolore.

Dans un entretien accordé à La Liberté, le député des Français établis en Suisse, Marc Ferracci, se dit convaincu que «la décrispation» est en cours. Proche d’Emmanuel Macron et président du groupe d’amitié franco-suisse à l’Assemblée nationale, il assure que les contacts directs entre Alain Berset et le chef de l’Etat français ne peuvent que favoriser ce réchauffement. Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui se termine aujourd’hui à Paris, leur en donne l’occasion.

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