Ces Etats qui pourrissent le climat
Conférence de Paris • Les fractures entre le Nord et le Sud ont vite réapparu hier lors de l’ouverture du sommet. L’Inde, l’Arabie saoudite et le Venezuela sont des cancres de la lutte climatique.
Michel Henry et Simon Pellet-Recht, Caracas Sébastien Farcis, New Delhi
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Les lignes de fracture entre pays industrialisés, pays en développement et pays émergents ont vite réapparu hier après la photo de famille historique des 150 chefs d’Etat présents au Bourget. L’ouverture de la Conférence sur le climat de Paris (COP21) a été marquée par les appels à l’utilisation redoublée des énergies vertes, mais aussi par les déclarations dissonantes de pays qui font de la résistance. A commencer par l’Inde. Le premier ministre Narendra Modi a expliqué devant ses pairs que la communauté internationale ne pouvait «imposer la fin» des énergies fossiles.
L’Inde est avec l’Arabie saoudite et le Venezuela un boulet de la lutte contre le réchauffement climatique. Pire que les habituels, comme le Canada et l’Australie, qui ont annoncé avant le sommet des ambitions des pl