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Contestation fauchée dans son élan

En Iran, le mouvement de protestation contre la hausse du prix de l’essence a été écrasé. Dans le sang

Pierre Alonso

Publié le 21.11.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Téhéran » L’annonce d’une forte hausse des prix de l’essence vendredi a provoqué un mouvement de colère dans tout le pays. Ce jour-là, le gouvernement a annoncé une baisse des subventions accordées à l’essence, entraînant un vaste mouvement de protestation, violemment réprimé dans un inquiétant huis clos. Hier, les autorités assuraient avoir rétabli l’ordre et lançaient leurs soutiens – des manifestants loyalistes – dans les rues d’Arak (au sud-ouest de la capitale), Ardabil (au nord-ouest), ou encore Gorgan (nord-est). Retour sur une brusque colère.

La décision a été prise de façon apparemment soudaine. Vendredi, la Compagnie nationale iranienne de distribution des produits pétroliers (NIOPDC) indique que le tarif du carburant va augmenter: 50% pour les 60 premiers litres mensuels, 300% au-delà. La hausse est brutale, mais le prix à la pompe était jusqu’ici particulièrement bas, moins de 8 centimes d’euro le litre, soit l’un des moins chers du monde. Seuls deux autres pays

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