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Cyclone dévastateur en Nouvelle-Zélande

Publié le 16.02.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Auckland » Si le bilan n’est «que» de 4 morts, plus de 300 personnes ont été secourues sur les toits et les dégâts sont considérables.

Environ 300 personnes ayant trouvé refuge sur des toits d’habitations ont été évacuées par l’armée en Nouvelle-Zélande après le passage du cyclone Gabrielle qui a fait quatre morts, ont indiqué hier les autorités. Quelque 10 500 personnes ont été déplacées.

Le corps d’une quatrième victime, un enfant vraisemblablement «pris par la montée des eaux», a été retrouvé dans le village rural d’Eksdale, sur la côte est du pays, selon la police.

Trois autres personnes avaient auparavant été retrouvées mortes dans des zones touchées par le cyclone: une à l’endroit où un pompier avait été porté disparu lors de l’effondrement d’une maison pendant les intempéries à West Auckland et deux autres dans la région de Hawke’s Bay, dans l’Ile du Nord, a dit le ministre de la Gestion des urgences, Kieran McAnulty.

L’armée néo-zélandaise a déployé trois hélicoptères NH90 dans la région de Hawke’s Bay, durement touchée. Ils y ont sauvé des travailleurs, des familles ou des animaux domestiques perchés sur des toits détrempés pour échapper à la montée des eaux.

«Dans certains cas, les eaux de crue atteignaient le deuxième étage des maisons» où les opérations de sauvetage étaient en cours, a détaillé un porte-parole militaire.

Les autorités commencent à mesurer l’ampleur des dégâts dans les villes isolées où les eaux de crue ont emporté les routes et coupé les communications. Quelque 10 500 personnes ont été déplacées, a fait savoir le ministre de la Gestion des urgences et 160 000 sont privées d’électricité, même si le courant est progressivement rétabli.

La région, aux paysages autrefois bucoliques, est méconnaissable. Le cyclone s’affaiblit depuis en poursuivant sa course vers le Pacifique Sud après avoir soulevé des vagues de 11 mètres et fait souffler des vents allant jusqu’à 140 km/h. Le Premier ministre Chris Hipkins a qualifié Gabrielle d’«événement météorologique le plus important survenu en Nouvelle-Zélande durant ce siècle» et l’état d’urgence national a été décrété pour une semaine. ATS/AFP

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