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Dieudonné n’est pas «Charlie Hebdo»

Liberté d’expression L’arrestation de Dieudonné survient le jour de la une provocatrice de «Charlie Hebdo». Pourquoi s’en prendre à l’humoriste et pas à l’hebdomadaire? Tentatives de réponse.
A l’appel des syndicats des journalistes, près de 600 personnes se sont réunies hier en Suisse, comme ici à Lausanne, pour lancer un appel à la tolérance
A l’appel des syndicats des journalistes, près de 600 personnes se sont réunies hier en Suisse, comme ici à Lausanne, pour lancer un appel à la tolérance

Thierry JAcolet Kessava Packiry

Publié le 15.01.2015

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Dieudonné n’en rate pas une! En pleine Charliemania, l’humoriste controversé a balancé dimanche sur son mur Facebook des propos provocateurs: «Je me sens Charlie Coulibaly», du nom du terroriste Amedy Coulibaly, qui a tué quatre juifs vendredi passé et une gendarme, le jour précédent.

Pris à nouveau en flagrants délires, l’humoriste a été renvoyé en correctionnelle hier, pour apologie d’actes de terrorisme. Le jour même de la publication de «Charlie Hebdo» par les rescapés du massacre, avec sa une: Mahomet en pleurs tenant une pancarte «Je suis Charlie». Pourquoi bâillonner l’humoriste, alors que le journal satirique n’est pas inquiété? Le débat sur la liberté d’expression est relancé.

Dignité à respecter

Sur le terrain des libertés fondamentales, tout le monde a le droit de s’exprimer, que ce soit le polémiste Eric Zemmour, l’imam du coin de la rue ou le concierge du rez. «La liberté d’expression est inaliénable dans sa substance», pose d’entrée Patrice Meyer-Bisch, phi

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