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Fukushima: un traumatisme sans fin

Dix ans après l’accident de la centrale de Fukushima, la radioactivité parasite encore la vie des habitants. Malgré les efforts des autorités pour rassurer, des milliers d’évacués survivent encore dans l’errance

Naoto Matsumura a refusé de quitter la zone interdite. Il est aujourd'hui le symbole de la lutte contre le nucléaire. © Keystone-archive
Naoto Matsumura a refusé de quitter la zone interdite. Il est aujourd'hui le symbole de la lutte contre le nucléaire. © Keystone-archive

Mireille Jaccard, Tokyo

Publié le 09.03.2021

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Japon » Sous le ciel bleu immense, les bâtiments à l’abandon tombent en ruine et la végétation sauvage pousse sans vergogne à Tomioka. Le temps s’est arrêté le 11 mars 2011 dans ce hameau japonais. Ce jour-là, un tsunami consécutif à un séisme entraînait la fusion des réacteurs 1,2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi distante de 9 kilomètres.

Aujourd’hui, seule la voix de Naoto Matsumura trouble le silence des lieux. Si 15’000 habitants de Tomioka ont été forcés de partir dans la nuit du 11 mars, ce fermier n’a jamais quitté la terre de ses ancêtres, même si elle est encore très contaminée.

Seul dans la zone interdite

Au lendemain de la catastrophe, il a décidé de r

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