Gaza écrasée dans le sang
L’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem a coïncidé hier avec un massacre à Gaza
Guillaume Gendron, Jérusalem
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Proche-Orient » Le contraste est éclatant. Les cotillons à Jérusalem, transformé en Disneyland trumpiste à l’occasion du déménagement, plus symbolique que pratique, de l’ambassade américaine dans la Ville sainte. A Gaza, les barbelés, les snipers et le sang.
De Washington, Trump n’a vu qu’un «grand jour pour Israël». Benyamin Netanyahou, lui, évoquait «une journée glorieuse». Mais pour l’Autorité palestinienne, c’est un «terrible massacre». A la frontière de l’enclave, au moins 55 Gazaouis – dont huit enfants de moins de 16 ans, selon l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour – ont péri sous les balles des snipers israéliens, alors qu’au moins 40 000 Palestiniens s’étaient massés le long de la cl&ocir