Gaza pleure ses jeunes «sacrifiés»
Reportage au lendemain du massacre, qui a déclenché une vague de condamnations internationales
Guillaume Gendron, Gaza
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Proche-Orient » Les familles gazaouies affluent dans les hôpitaux, où près de 2400 blessés par balles sont soignés. Les proches louent le courage de leurs «martyrs», morts lundi pour la «Palestine éternelle», au total une soixantaine.
Le jour d’après, ce sont d’abord les tentes funéraires aux coins des rues dès l’aube. Il y a celle aperçue au centre de Gaza City, au pied d’un immeuble où reçoivent les dignitaires politiques de l’enclave: longue d’une vingtaine de mètres, flamboyante coiffe violette, drapeaux verts du Hamas claquant dans la brise de mer. Et puis il y a celle de la famille al-Nafar, dans une rue de terre au nord-ouest de Gaza, avec sa simple bâche noire et ses deux rangées de chaises en plastique. Les hommes sont partis enterrer Imad, un maçon de 24 ans. Dans la pièce pri