Gênes panse ses plaies
Un mois après l’effondrement du pont Morandi, la circulation est chaotique et un quartier reste isolé
Ariel F. Dumont, en reportage à Gênes
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Italie » Une minute de silence. A 11 h 36, vendredi, les habitants de Gênes ont été invités à observer une minute de silence, pour rendre hommage aux victimes de l’une des plus grandes tragédies de son histoire.
Sur place, un mois après l’effondrement du viaduc autoroutier qui a fait 43 morts et des dizaines de blessés, la vie s’est arrêtée dans le quartier de Sampierdarena, au pied du pont sinistré. Plusieurs centaines de personnes ont été évacuées en catastrophe. Une partie d’entre elles a été relogée dans des HLM situés dans la ceinture génoise, à Bolzaneto, d’autres dorment chez des proches.
Les affaires en berneDans ce quartier peuplé d’immigrés d’origine albanaise, sud-américaine et maghrébine, l’ambiance est devenue carré