«Il n’y a pas eu de raz de marée»
Les élections européennes de dimanche ont accouché d’un parlement plus fragmenté après la nette progression des Verts et des libéraux et la poussée, plus limitée, des eurosceptiques
Pascal Baeriswyl
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Union européenne » Malgré les victoires de Marine Le Pen en France, de Matteo Salvini en Italie et de Nigel Farage au Royaume-Uni, la poussée eurosceptique attendue dimanche aux élections européennes semble avoir été contenue. Les libéraux et les écologistes ont le vent en poupe au cœur d’un Parlement européen (PE) plus fragmenté que jamais.
Si le Parti populaire européen (PPE, droite proeuropéenne) et les sociaux-démocrates (S & D) restent les deux principales formations de l’hémicycle européen, ils perdent leur capacité à réunir à eux seuls une majorité pour faire passer des textes législatifs. Ils devront composer avec les écologistes et les libéraux (ADLE), qui deviennent la troisième force au parlement. L’analyse de Pascale Joannin, spécialiste des questi