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L’aide humanitaire ne peut pas passer

Alors que Washington fait monter la pression, le régime de Maduro s’obstine à bloquer les frontières

Annie-Laure Petit, San Antonio

Publié le 26.02.2019

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Venezuela » Leurs bus sont grands et modernes. Des modèles comme on n’en voit pas dans ce petit village de la frontière vénézuélienne avec la Colombie. D’ordinaire, ils sont petits, usagés et surchargés. Ils déversent ceux qui fuient le pays. Mais ces bus-là sont bordeaux et portent les inscriptions de la République bolivarienne. «Ça, ce sont les gens de Maduro», traduit Julio (*), qui connaît San Antonio depuis toujours. Ils ont pris d’assaut les collèges et les écoles et en ont fait leurs casernes. De nombreuses voitures de policiers ont pris place à l’intérieur, pour leur sécurité personnelle. Interdit de les approcher, de prendre une photo et encore moins de questionner. «Les gens de Maduro» ne sortent pas dans la ville. Ils sont emmenés en bus depuis le groupe scolaire qu’ils se sont appr

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