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L’avortement déchire l’Argentine

Les militants pour l’interruption volontaire de grossesse affrontent la puissance de l’Eglise catholique

Mathilde Guillaume, Buenos Aires

Publié le 09.08.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Santé publique » Honte, souffrance, colère et empathie. Ce sont quelques-uns des nombreux sentiments qui débordent en parcourant le hashtag #YoAborté («j’ai avorté») qui, en quelques heures dimanche soir, a rassemblé près de 80 000 tweets. Des histoires de femmes, de tous âges et de tous milieux, qui ont avorté clandestinement en Argentine, avec des médicaments, un cintre ou un bouquet de persil. Dans une cave, une chambre d’hôtel ou une arrière-salle de clinique privée, payant la clandestinité de leurs économies et de leur santé, parfois de leur vie.

Cette vague de témoignages est la dernière d’une marée verte, couleur de la lutte pour l’avortement légal, sûr et gratuit, qui a déferlé sur l’Argentine il y a déjà plusieurs mois et a noué au cou, au

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