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L’enquête de l’ONU avance

Publié le 19.09.2018

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Birmanie » Les enquêteurs de l’ONU réclament que l’armée birmane soit exclue de toute vie politique. Dans leur rapport long présenté hier à Genève, ils n’appellent pas au retrait d’Aung San Suu Kyi et ne recommandent pas l’envoi d’une mission d’établissement de la paix.

Hier dans la soirée, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a annoncé l’ouverture d’un examen préliminaire concernant la déportation présumée des Rohingya par la Birmanie vers le Bangladesh, première étape d’un processus pouvant aboutir à une enquête formelle du tribunal basé à La Haye et, éventuellement, à des accusations.

Il y a quelques semaines, les trois enquêteurs avaient rendu de premières conclusions sur la répression des Rohingya, dont plus de 700 000 ont fui les violences vers le Bangladesh en un an. Ils demandaient des poursuites contre six hauts responsables de l’armée pour génocide, dont son chef et l’un de ses dirigeants qui était venu en visite officielle en Suisse en 2017.

Hier, dans un rapport long de près de 450 pages après avoir interrogé près de 880 personnes, la Mission indépendante d’établissement des faits emmenée par Marzuki Darusman a détaillé ses recommandations. Selon elle, quatre des cinq indicateurs d’un génocide ont été observés.

Les dirigeants militaires dont le chef Min Aung Hlaing «doivent être remplacés», estime M. Darusman. La brutalité des forces armées est «difficilement concevable», a-t-il expliqué devant le Conseil des droits de l’homme. ats/afp

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