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L’évadé du convoi de la mort

A 11 ans, Simon Gronowski a été sauvé du seul train attaqué sur la route d’Auschwitz. Septante ans après, il a pardonné à un nazi et a tissé une amitié avec un fils de SS.

Simon Gronowski n’a jamais eu de haine ni d’esprit de vengeance envers les nazis. Il a d’ailleurs décidé de pardonner à un garde d’un camp belge d’où il est parti pour Auschwitz.
Simon Gronowski n’a jamais eu de haine ni d’esprit de vengeance envers les nazis. Il a d’ailleurs décidé de pardonner à un garde d’un camp belge d’où il est parti pour Auschwitz.

Tanguy Verhoosel, Bruxelles

Publié le 24.01.2020

Temps de lecture estimé : 11 minutes

Libération d’Auschwtiz » Né dans une famille juive il y a 88 ans, l’avocat belge Simon Gronowski aurait dû périr dans le camp d’extermination d’Auschwitz, dont on commémorera lundi le 75e anniversaire de la libération, par l’Armée rouge soviétique. Mais à 11 ans, celui qui est aussi un pianiste de jazz renommé a pu s’échapper, en 1943, du convoi de la mort le déportant de Belgique vers la Pologne, où ont été tuées sa mère et sa sœur. Récit de survie.

Vous aviez 8 ans quand les troupes allemandes ont envahi la Belgique, le 10 mai 1940. Comment votre famille a-t-elle vécu l’occupation?

Simon Gronowski: Très vite, les nazis ont imposé une série de mesures aux Juifs. Chacune d’entre elles représentait un pas vers la mort: o

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