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La déception suisse de Jean-Claude Juncker

Publié le 23.10.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Union européenne » Le président sortant de la Commission européenne a livré hier son testament politique aux eurodéputés.

Le président sortant de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, l’a souligné hier devant le Parlement européen, où il a livré son testament politique: l’impossibilité de conclure un accord-cadre institutionnel avec la Suisse, en dépit «d’efforts nombreux et intenses», figure parmi les trois grandes «déceptions» qu’il a connues à Bruxelles, ces cinq dernières années.

Le Luxembourgeois cédera le 1er décembre – avec un mois de retard sur le calendrier prévu – la présidence de l’exécutif communautaire à l’Allemande Ursula von der Leyen, qui n’a pas encore réussi à former son équipe, le Parlement européen ayant recalé trois candidats commissaires dont elle souhaitait s’entourer.

Les eurodéputés se sont montrés hier beaucoup plus amènes envers Jean-Claude Juncker, qui est venu leur présenter le bilan de sa Commission, à Strasbourg.

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