La destitution se précise
Temps de lecture estimé : 1 minute
Zimbabwe » L’indéboulonnable président du Zimbabwe Robert Mugabe a superbement ignoré hier l’ultimatum qui le sommait de mettre un terme à ses trente-sept ans de règne. Il se trouve désormais sous la menace d’une procédure de destitution.
Après l’avoir évincé de sa direction, son parti, la Zanu-PF, lui avait laissé jusqu’à hier midi pour partir, faute de quoi il lancerait contre lui une procédure de destitution.
En l’absence de réponse du président, campé sur son refus, les députés et sénateurs de la Zanu-PF devaient se retrouver à 16 h. Paul Mangwana, un haut responsable de la formation, a auparavant annoncé que le parti au pouvoir voulait engager dès ce mardi la procédure de destitution.
Selon la Constitution zimbabwéenne, l’Assemblée nationale et le Sénat peuvent engager à la majorité simple une procédure de révocation du président pour «faute grave», «manquement à la Constitution», «violation délibérée de la Constitution» ou «incapacité».
La Zanu-PF veu