La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

La droite identitaire en quête d’avenir

Les chefs de l’extrême droite réfléchissent aux présidentielles de 2022. Avec ou sans Marine Le Pen

Benjamin Masse

Publié le 04.06.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

France »   Branle-bas de combat à l’extrême droite. Le camp des «nationaux», comme l’appelle Marine Le Pen, a amorcé la semaine passée un grand chamboule-tout, voué à lui permettre de l’emporter aux élections présidentielles de 2022. A la man­œuvre, Marine Le Pen elle-même, qui, malgré son échec cuisant de 2017, estime n’avoir pas dit son dernier mot. La députée du Pas-de-Calais a lancé il y a quelques mois une grande opération «refondation», qui a abouti vendredi à un premier résultat: le changement de nom de son parti. Exit le «Front national», le mouvement s’appelle désormais «Rassemblement national».

Une évolution qui n’a pas entièrement convaincu son camp, au-delà du cercle des proches. A commencer par le père fondateur, Jean-Marie Le Pen, qui a dénoncé «le coup le plus rude» que son mouvement ait eu à subir depuis sa fondation, en 1972. Sur le fond, pourtant, la députée du Pas-de-Calais n’a guère modifié les fondamentaux du parti, avec deux piliers qui demeurent le rejet

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11