La mort qui peut tout enflammer
Après l’assassinat du puissant général iranien Soleimani dans une frappe américaine à Bagdad, la tension monte au Moyen-Orient. La communauté internationale appelle à éviter l’escalade. Analyse
Célian Macé
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Moyen-Orient » La mort du général iranien Qassem Soleimani, figure clé de l’influence de la République islamique au Moyen-Orient, tué dans un raid américain tôt hier à Bagdad, a suscité l’inquiétude à travers le monde. Les principales chancelleries ont appelé à la «retenue» pour éviter une «escalade», alors que Téhéran et ses alliés menacent de représailles.
Le géographe Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS, estime que la mort du général Soleimani, l’un des seuls hommes capables de contrôler les milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak, risque de déclencher des opérations de vengeance «incontrôlées et intempestives» de leur part.
Que représentait Qassem Soleim