La plaie des constructions illégales
En Italie, le glissement de terrain d’Ischia qui a fait au moins sept morts met en lumière l’incurie des autorités
Ariel F. Dumont, Rome
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Italie » Le bilan provisoire de la nouvelle tragédie qui a frappé la petite île d’Ischia vendredi dernier fait état de sept morts, dont une fillette de 5 ans, et de cinq personnes toujours portées disparues. Selon la préfecture de Naples, plus d’une trentaine de familles étaient encore bloquées hier soir dans leurs domiciles par la boue, sans eau et sans électricité, la route étant coupée par les coulées de boue et les débris. L’état d’urgence a été proclamé par le gouvernement qui a déjà débloqué une première enveloppe de deux cents millions d’euros.
Tandis que les secours s’activaient pour retrouver les habitants portés disparus et venir en aide aux survivants, l’éternel débat sur les constructions illégales, le manque d’investissements ciblés et l’absence de prévention est à nouveau relancé.
40% d’habitations illégalesDurant les seize dernières années, la petite île touristique a déjà été dévastée par trois grands évènements. D’abord des glissements de terrain en 20