La reine de l’Europe sème le doute
A l’heure d’importantes échéances, dont le Brexit, l’Allemagne apparaît moins en pointe face à l’UE
Tanguy Verhoosel, Bruxelles
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Union européenne » La décision d’Angela Merkel d’abandonner la présidence de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), en décembre, et de ne pas briguer sa propre succession à la tête du gouvernement allemand en 2021 ne laisse pas de susciter des interrogations dans l’UE.
La chancelière disposera-t-elle encore, ces prochaines années, d’une autorité suffisante pour faire progresser des dossiers européens prioritaires, tels que la gestion des migrations, le Brexit, l’endiguement du national-populisme ou encore l’approfondissement de l’Union économique et monétaire européenne? Les avis sont extrêmement partagés. Christian Behrendt, constitutionnaliste à l’Université de Liège et grand spécialiste de la politique allemande (il possède la double nationalité