La rue s’éprend des vendredis à Alger
Une nouvelle gigantesque mobilisation hier marque une contestation en hausse depuis trois semaines
Amaria Benamara, Alger
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Présidentielle » Chaque vendredi depuis trois semaines, ce sont désormais les klaxons de voitures et les bruits d’hélicoptères de la police dans le ciel d’Alger qui viennent marquer le début de journée des manifestations nationales contre le système politique algérien.
Devenu rapidement une habitude, le rendez-vous est donné dans le centre-ville de la capitale. Par dizaine de milliers, les Algérois se retrouvent, en famille, entre amis, entre citoyens d’un pays qu’ils tentent de se réapproprier, depuis le fameux 22 février, date devenue symbolique, où les habitants de la capitale sont sortis manifester massivement. Une première depuis l’interdiction du droit de réunion en 2001.
Ambiance festiveC’est une atmosphère détendue et de joie partagée qui se propage dans l’air, en ce quatri&egrav