La Suisse bon élève doit maintenir sa place face à la concurrence
Innovation • Les entreprises étrangères investissent peu en Suisse, avertit un rapport publié hier par le Département de l’économie, de la formation et de la recherche.
Sandrine Hochstrasser
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Fort souriant, Johann Schneider-Ammann présentait hier la «première étude approfondie sur la capacité de recherche et d’innovation de la Suisse». Le conseiller fédéral avait de quoi se réjouir: le pays figure dans le peloton de tête des pays les plus innovants.
Le nombre de demandes de brevets est «particulièrement élevé» par rapport à la population. L’argent investi dans la recherche et le développement représente près de 3% du PIB, «un pourcentage supérieur à la moyenne de l’OCDE». Bref, les exemples flatteurs ne manquent pas dans ce rapport de 250 pages.
Mais les signaux d’alarme non plus. L’attractivité de la Suisse reste bonne, mais «son avantage par rapport aux autres nations diminue», indique-t-il. Le professeur Dominique Foray, membre du groupe d’exp