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Le déclin français pèse en province

Charleville-Mézières, ville qui a vu naître Arthur Rimbaud, peine à se reconstruire dans un contexte de déclin de l’industrie reine, la métallurgie. Une situation emblématique de certaines régions du pays

Après les manifestations des gilets jaunes, Charleville continue à croire en sa fibre industrielle, à l’image du site local du constructeur automobile PSA. © DR
Après les manifestations des gilets jaunes, Charleville continue à croire en sa fibre industrielle, à l’image du site local du constructeur automobile PSA. © DR

Benjamin Masse, Reportageà Charleville-Mézières

Publié le 26.06.2019

Temps de lecture estimé : 10 minutes

France » Le mouvement des gilets jaune survivra-t-il à l’été? Plus de sept mois après le début des manifestations, l’essoufflement s’est accéléré. Un mouvement dont les racines sont multiples, mais qui a été largement nourri par le sentiment de déclin du modèle français, en particulier industriel. Dans les petites et moyennes villes, le constat est inquiétant, à l’image de Charleville-Mézières.

La ville est connue de longue date au travers du nom d’Arthur Rimbaud – natif du lieu et qui s’y est beaucoup ennuyé – et pour son théâtre de marionnettes. Mais Charleville-Mézières, chef-lieu des Ardennes (nord-est), a surtout traversé au cours des dernières décennies une crise économique violente, dans ce territoire où la métallurgie a

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