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Le Gouvernement italien peine à accorder ses violons

Publié le 12.07.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Crise migratoire »   A la veille d’une réunion européenne sur le sujet, Rome a du mal à définir une position commune.

Discréditer les ONG, fermer les ports même aux navires de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes afin d’empêcher les migrants clandestins de fouler le sol italien. Depuis son arrivée aux affaires, Matteo Salvini (photo Keystone) vice-président du Conseil italien, ministre de l’Intérieur et grand manitou de la Lega multiplie les opérations musclées.

Car tout est bon pour atteindre deux objectifs primordiaux: bloquer l’immigration clandestine pour remplir le contrat signé avec son électorat et obliger l’Union européenne à s’impliquer en profondeur dans la gestion de la crise migratoire qui ne fait que commencer. Pour Salvini, il ne s’

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