La Liberté

Le mea culpa du Sri Lanka

Publié le 25.04.2019

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Attentats » Le gouvernement a reconnu une «défaillance» dans la sécurité.

Le Sri Lanka a reconnu hier une «défaillance» en matière de sécurité. Les attentats djihadistes du dimanche de Pâques ont tué quelque 360 personnes, malgré des informations préalables de la communauté du renseignement.

La gestion des autorités dans les jours ayant précédé ces attentats-suicides, revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), fait l’objet de critiques croissantes. Une note prévenant que le mouvement islamiste local National Thowheeth Jama’ath (NTJ) préparait des attentats, n’a été communiquée ni au chef du gouvernement ni à des ministres de haut rang.

L’alerte se basait sur des éléments transmis par «une agence de renseignement étrangère» et avait été diffusée aux services de police. «Il y a clairement eu une défaillance de la communication de renseignements. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités», a reconnu hier le vice-ministre de la Défense.

Tandis que les cimetières sri-lankais assistaient à un défilé ininterrompu de funérailles de victimes de ces attentats, l’île poursuivait hier sa gigantesque traque de suspects. Lors de raids nocturnes, les forces de sécurité ont arrêté 18 personnes supplémentaires, qui s’ajoutent aux 40 interpellées depuis dimanche. Le bilan humain s’est encore alourdi, passant de 320 à 359 morts, avec quelque 500 blessés. ats/afp

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