Le pari n’est pas gagné
La démission de Giuseppe Conte plonge l’Italie dans l’incertitude
Eric Jozsef, Rome
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Italie » A l’occasion de son message de fin d’année, le président de la République italienne, Sergio Mattarella, avait invité il y a moins d’un mois les forces politiques à prendre leurs responsabilités en cette période de pandémie et devant la perspective du plan de relance européen. «C’est le temps des bâtisseurs, on ne doit pas perdre de temps», avait-il martelé, ajoutant qu’«il ne faut pas gâcher les énergies et les opportunités pour poursuivre d’illusoires avantages personnels». Des paroles vaines.
Lundi, le premier ministre, Giuseppe Conte, a en effet pris acte qu’il ne disposait plus des soutiens politiques suffisants pour aller de l’avant après la défection d’Italia Viva, la petite formation de l’ancien président du Conseil Matteo Renzi, en raison notamment de divergences sur la politique sanitaire et économique du gouvernement. Giuseppe Conte est monté hier au palais du Quirinal à Rome pour présenter la démission de son cabinet au chef de l’Etat, lequel va entamer r