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Le premier ministre jette l’éponge

Adel Abdel-Mahdi démissionne. Mais les violences, qui ont déjà fait 400 morts, n’ont pas cessé en Irak

Luc Mathieu et Hala Kodmani

Publié le 30.11.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Irak » La sentence a été prononcée hier matin depuis la ville de Najaf: le Gouvernement irakien devait être remplacé. Dans son discours hebdomadaire, le grand ayatollah Ali al-Sistani, la plus haute autorité chiite du pays, a indiqué la voie en ces termes: «Compte tenu des circonstances graves que traverse le pays, et de l’impuissance évidente des autorités concernées à les gérer depuis deux mois dans le respect des droits et en évitant l’effusion de sang, le parlement qui a nommé l’actuel gouvernement est appelé à revoir ses choix en agissant pour l’intérêt de l’Irak et en épargnant le sang de ses enfants, pour ne pas glisser dans un engrenage de violence, de désordre et de destruction.»

La citation de la marjaya («la haute référence») a été reprise telle quelle par le premier ministre, Adel Abdel-Mahdi, quand il a annoncé sa démission quelques heures après. «En réponse à cet appel et en vue d’accélérer sa mise en œuvre, je présenterai au parlement une demande officielle de

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