Le président par intérim reste en place
Le président algérien Bensalah, qui devait se retirer hier, a vu sa mission prolongée. La riposte s’organise
Amaria Benamara
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Algérie » L’Algérie s’est retrouvée hier officiellement sans président. Le 9 juillet marquait, en théorie, la fin de la période d’intérim d’Abdelkader Bensalah, prévue pour trois mois. Appelé à la tête de l’Etat en qualité de président du Conseil de la nation, à la suite de la démission d’Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, Bensalah avait pour mission principale d’organiser l’élection présidentielle, initialement prévue le 4 juillet, mais annulée faute de candidature.
La tâche s’est révélée plus que laborieuse pour Bensalah, confronté dès le départ à l’hostilité tant du mouvement populaire (qui revendique la fin du système) que des partis de l’opposition (qui exigent des conditions de transparence et d&rsquo