Le quitte ou double de Milos Zeman
La présidentielle de ce week-end pourrait confirmer la dérive populiste de la République tchèque
Propos recueillis par Pascal Baeriswyl
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Elections » Pays prospère, longtemps considéré comme «le bon élève» d’Europe de l’Est, la République tchèque risque-t-elle de se transformer en «démocratie autoritaire», à l’image de la Hongrie ou de la Pologne? C’est l’une des questions posées par l’élection présidentielle de ce week-end. Une élection qui va opposer neuf candidats, dont l’actuel président Milos Zeman.
Figure historique, en compagnie de ses illustres prédécesseurs Vaclav Havel (premier président de l’après-communisme) et Vaclav Klaus, Milos Zeman symbolise à lui seul une certaine dérive populiste. Un président anti-migrants, très critique envers l’Union européenne et proche de Poutine. L’analyse de Michel Perottino, politologue et professeur à l&