«Le soft power, c’est terminé!»
La tension ne baisse pas entre Londres et Moscou, après l’annonce des sanctions britanniques
Propos recueillis par Pascal Baeriswyl
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Affaire Skripal » Le Kremlin a promis hier une riposte rapide après la décision «absolument irresponsable» de Londres d’expulser des diplomates russes pour le sanctionner après l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille en Angleterre. Comme les Etats-Unis la veille, la France et l’Allemagne ont indiqué qu’elles «partagent le constat du Royaume-Uni» sur la responsabilité de Moscou. Le président Emmanuel Macron a indiqué qu’il annoncerait des mesures «dans les prochains jours».
A noter toutefois que la crise actuelle permet aussi aux deux leaders en litige, Theresa May et Vladimir Poutine, de resserrer les rangs dans leur camp. L’analyse d’Arnaud Dubien, politologue, chercheur associé à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) et directeur de l’Observatoire franco-russe à Paris.
Selon les experts occidentaux, tout indique que l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal a été