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Le Sri Lanka piégé par sa dette chinoise

Grâce au financement par des prêts opaques, Pékin accapare des ressources d’Etats et étend son influence

Pierre Coudurier

Publié le 18.08.2022

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Sri Lanka » Le Sri Lanka est l’exemple le plus criant de diplomatie chinoise de la dette. Les projets faramineux financés par Pékin l’ont creusée d’au moins 10%, mais probablement bien plus. Des études de faisabilité avaient pourtant conclu à la non-rentabilité… Mais de juteux contrats ont permis à Pékin de construire un aéroport international qui demeure sans trafic (200 millions de dollars), un centre de conférence inactif (15,5 millions de dollars), ainsi qu’un port en eaux profondes à Colombo (700 millions). Ce dernier occupe une place stratégique, pour le trafic des cargos qui transitent vers l’Inde.

En 2017, le Sri Lanka qui se retrouve dans l’incapacité de rembourser un prêt de 1,4 milliard de dollars, est forcé grâce aux «clauses de sûreté», de céder le bail du site &ag

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