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Le terrorisme enrayé au Xinjiang

La menace qui justifiait la répression est sous contrôle depuis 2017. Mais Pékin maintient son étau

Les forces de sécurité, ici à Urumqi en 2009, sont encore très présentes pour signifier que Pékin garde les populations ouïgoures à l’œil. © Keystone-archives
Les forces de sécurité, ici à Urumqi en 2009, sont encore très présentes pour signifier que Pékin garde les populations ouïgoures à l’œil. © Keystone-archives

Thierry Jacolet

Publié le 10.06.2021

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Série (4/5) » La Liberté propose de saisir en cinq volets la réalité des persécutions des minorités au Xinjiang. Plongeon dans l’enfer du décor.

Aux yeux de Xi Jinping, il y a quasiment autant de suspects au Xinjiang que les quelque 13 millions de Ouïgours, Kazakhs, Kirghizes et Tadjiks qui peuplent cette région autonome. Le président chinois voit derrière chaque membre de ces minorités musulmanes et turcophones un terroriste, du moins une menace potentielle pour la sacro-sainte stabilité d’un territoire stratégique sur la carte des Nouvelles routes de la soie.

D’où la lutte sans merci menée par le numéro un chinois contre ce «fléau» depuis 2014. Sept ans plus tard, l’écran radar des attaques contre le gouvernement et les civils ne clignote plus. «Le Xinjiang n’a pas connu un seul cas de terrorisme violent de 2017 à 2021», affirme l’ambassade de Chine en Suisse. Les politiques d’arrestations systématiques et d’internements massifs dans des camps de concentration pour l

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