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Le tueur du Musée juif face à ses juges

Publié le 11.01.2019

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Bruxelles » Le procès du djihadiste français auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles s’est ouvert hier.

Le procès du djihadiste français Mehdi N., tueur présumé du Musée juif de Bruxelles en mai 2014, s’est ouvert hier devant la Cour d’assises de la capitale belge par la lecture de l’acte d’accusation.

«C’est un acte d’accusation qui est accablant et qui ne laisse pas beaucoup de doutes sur la culpabilité des accusés», a commenté après l’audience Me David Ramet, avocat de la famille de deux des quatre victimes, un couple d’Israéliens.

Jugé pour «assassinats terroristes» avec un complice présumé, Nacer B., lui aussi français, Mehdi N., 33 ans, arrivé dans le box des accusés vêtu d’un pull safran et entouré de deux policiers cagoulés, encourt la réclusion à perpétuité. Ce procès, sous haute surveillance policière, doit durer jusqu’au 1er mars.

Les accusés nient les faits. Mais si la Cour d’assises soutient la thèse de l’accusation, cet attentat antisémite, qui avait ému la communauté internationale, restera comme la première attaque commise sur le sol européen par un combattant djihadiste de retour de Syrie.

Selon l’accusation, Mehdi N. est l’homme qui, le 24 mai 2014 vers 15 h 45, a ouvert le feu dans le hall d’entrée du Musée juif, tuant un couple de touristes israéliens, une bénévole française et un jeune employé belge du site. Un quadruple assassinat exécuté en 82 secondes, comme s’il était l’œuvre d’un tueur professionnel, avec un revolver et une kalachnikov. A l’époque, il était revenu depuis peu de Syrie, où il avait combattu dans les rangs de ce qui allait devenir le groupe Etat islamique.

ats/afp

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