Les hommes passent, l’impasse reste
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Israël. On attendait avec impatience les premiers pas du nouveau premier ministre israélien dans le dossier palestinien. Arrivé à la tête du gouvernement le 13 juin dernier, après l’éviction de Benjamin Netanyahou, Naftali Bennett (photo Keystone) incarne un cauchemar pour les Palestiniens: annexionniste et opposant radical à la solution des deux Etats.
Une image d’ultra que l’exercice du pouvoir pourrait néanmoins modérer. Ainsi, cette semaine, Israël a annoncé un allégement du blocus de Gaza. Mesures prévues: une extension de la zone réservée aux bateaux de pêche palestiniens, la réouverture d’un point de passage au sud de Gaza et l’augmentation des permis destinés aux commerçants gazaouis pour utiliser le seul point de passage avec Israël.
De plus, Jérusalem a annoncé un prêt (130 millions d’euros) à l’Autorité palestinienne, dont les finances sont au plus mal. Autant de gestes de «bonne volonté» concédés, sans surprise, juste après le retour de Bennett de Washington