Les petits partis en faiseurs de roi
Le tandem Verts-Libéraux veut s’entendre sur une offre commune pour imposer ses choix et le chancelier
Thomas Schnee, Berlin
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Allemagne » La drôle d’élection de ce week-end a accouché de deux prétendants au poste de chancelier fédéral, le social-démocrate Olaf Scholz (SPD) et le conservateur Armin Laschet (CDU/CSU). Au lendemain du scrutin, le Parti écologiste (Die Grünen) et le Parti libéral (FDP) sont en passe de devenir les éléments moteurs des négociations sur la future coalition, ce qui est en principe l’apanage des grands partis.
Ce renversement de situation s’explique par le fait qu’aucune coalition sérieuse, dirigée par le SPD ou par la CDU/CSU, n’est possible sans ces deux partis qui totalisent 26% des voix. S’ils parviennent à accorder leurs positions, parfois éloignées, et à aboutir à un accord officieux entre eux, alors ils seront en état d’imposer leurs volontés au SPD (26%) ou à