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Les risques d’un Brexit sans accord inquiètent

Publié le 13.09.2019

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Royaume-Uni » Un nouveau rapport alarmiste sur les conséquences d’un Brexit sans accord avec l’Union européenne a été rendu public hier.

Le premier ministre Boris Johnson a promis, hier, que le Royaume-Uni serait «prêt» en cas de Brexit sans accord, malgré la publication d’un dossier gouvernemental selon lequel un «no deal» pourrait provoquer des troubles et des pénuries de médicaments et nourriture. «C’est le pire scénario auquel doivent se préparer les fonctionnaires, mais j’ai massivement accéléré nos préparatifs depuis que je suis premier ministre», a déclaré le dirigeant conservateur lors d’une visite sur la Tamise.

«Nous essayons d’obtenir un accord» de retrait avec l’UE, «mais si nous devons sortir le 31 octobre sans accord, nous serons prêts: les ports, les fermiers et toutes les industries seront prêts», a-t-il insisté. Selon un porte-parole britannique, «le Royaume-Uni a présenté des idées dans les domaines des frontières et des biens manufacturés» lors de discussions à Bruxelles mercredi. Elles se poursuivront aujourd’hui.

Comme il y était contraint par un vote du parlement, le gouvernement a publié mercredi un dossier officiel présentant, selon Downing Street, «le pire scénario» de l’impact économique et social d’un «no deal».

Ce scénario est envisagé par Boris Johnson, qui s’est engagé à sortir son pays «coûte que coûte» de l’UE le 31 octobre, même si le parlement a voté, avant sa suspension pour cinq semaines mardi, une loi l’obligeant à demander à l’UE un report de trois mois pour éviter un «no deal».

Le document prévoit notamment «des protestations et contre-protestations», «un risque de troubles publics et de tensions communautaires». Les autorités britanniques prévoient des perturbations à court terme dans 12 domaines clés, dont l’approvisionnement en eau et nourriture, la santé, les transports et les frontières.

Jusqu’à 85% des poids lourds britanniques pourraient ne pas être en mesure de répondre aux critères des contrôles douaniers français, entraînant une baisse de «40 à 60% du niveau actuel» du trafic. Ces perturbations pourraient durer trois mois et «avoir un impact sur l’approvisionnement en médicaments et matériel médical», ainsi qu’en produits frais. ATS/AFP

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